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14 avril 2009

Les assureurs se cachent pour mourir

Tout le monde doit mourir. C’est comme ça. La question est : à qui dois-tu donner ton pognon avant de mourir ? Les assureurs ont la réponse.

Le facteur ne passe chez moi que vers 11h du matin, ce qui m’a évité de lire la missive suivante au petit déjeuner. Le thé aurait eu un drôle de goût, tiens. Donc vers les 11 heures, j’ouvre une lettre de ma banque, et voici ce que j’y découvre [plus mes commentaires] :

« Cher Sociétaire, [ils n’ont pas dû regarder mon compte avant d’écrire cela]

L’une des priorités du Crédit Mutuel Nord Europe est de répondre efficacement à vos besoins en matière de sécurité financière. [Déjà, là y’a un concept qui m’échappe : comment une banque peut-elle assurer une sécurité financière, elle qui ne produit pas d’argent mais se contente de prendre celui des gens comme vous et moi ?] Nous avons donc conçu spécialement pour nos Sociétaires une protection indispensable : la garantie CMN Accident. [Si elle est indispensable, il ne faut pas la proposer, il faut l’imposer, voyons !]

Aujourd’hui, nous sommes heureux de vous offrir une garantie d’un montent de 1 000 € en ces de décès accidentel. Ceci sans aucuns frais pour vous, les cotisations seront payées par nos soins. Dans le monde incertain dans lequel nous vivons, la garantie qui vous est offerte est une précaution de plus. [J’ai quelques questions, là. Pourquoi le monde est-il incertain ? Pourquoi dois-je faire appel à une banque pour pallier le fait que je suis mourut ? Qui donc profite d’un système où l’argent est indispensable ? Je vous laisse réfléchir.]

Nous n’aimons pas y penser, mais un accident peut arriver à n’importe qui, n’importe quand. Le fait est qu’en Rance, toutes les 17 minutes, une personne décède à la suite d’un accident. [ha mon dieu, et en plus, parmi tous ces macchabées, je suis sûr qu’il y en a plein qui ne sont pas au CMN, c’est horrible] Malheureusement, rares sont les Français qui sont suffisamment assurés contre les conséquences financières résultent d’un accident fatal. »

Oui, je le reconnais, je ne suis pas assuré contre les conséquences financières d’un décès fatal. Pour la bonne raison que je m’en fous, puisque si je suis mort je ne serais plus là pour compter mon argent.

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